Des parias au sein du Bullet Club ?

« Non pas toi » comme disent les jeunes, se revendiquer du Bullet Club n’est pas suffisant.

Le Bullet Club est initialement un groupe créé à la New Japan Pro Wrestling, composé de catcheurs non japonais, et qui ne respecte pas beaucoup de règles. Et pourtant, même au sein d’un tel groupe des personnes peuvent êtres exclues et traitées comme de véritables parias. Explications.

Lors du 51ème anniversaire de la NJPW, David Finlay était présenté comme le nouveau leader du clan noir et blanc, alors que l’ancien leader, Jay White, avait été contraint de quitter le Japon puis la compagnie, suite à deux défaites dans des combats à enjeu. David Finlay avait d’ailleurs également attaqué violemment Jay White, sorte de coutume chez le BC lors de la transition d’un chef à un autre.

Officiellement à la tête du Bullet Club, Finlay fait le taf : il remporte des combats, vire El Desperado, recrute Clark Connors, la vie suis son court.

Le Bullet Club Gold n’est pas canon

De son côté, Jay White débarque finalement à la All Elite Wrestling, et retrouve un ancien camarade du Bullet Club lui aussi présent, Juice Robinson. Robinson n’a d’ailleurs jamais vraiment cessé de porter les couleurs du Club. Les retrouvailles se font dans la violence, alors que les deux s’allient, et dans la foulée, annonce être le Bullet Club Gold.

Et si le Bullet Club est depuis longtemps présent au travers de nombreuses compagnies et déclinaisons, la version Or semble ne pas passer. « Je ne sais ce que c’est. Ne vous y tromper pas, ils ne sont absolument pas membre du VRAI Bullet Club. » déclare David Finlay au Sports Illustrated pour une interview extrêmement intéressante, lien en source.

En bref, David Finlay est clair : son Bullet Club doit revenir à l’essence même d’un tel groupe, tout casser, violement, sans pitié. Et aucun autre club n’existe sous ce régime, certainement pas le Bullet Club Gold de la AEW, qui n’est rien d’autre qu’une imitation selon lui.